Abriès-Ristolas

Four à pain de l'Echalp

Un peu d'histoire

    Le curé Antoine Albert (Histoire… du diocèse d’Embrun, 1783 et 1787) écrit Les Chalps ; l’abbé Jacques Gondret (Mémoires historiques sur le Queyras, écrits dans les années 1850), aussi. Jean Tivollier (Le Queyras, 1938), qui adopte la graphie actuelle, écrit : « d’après nous, c’est Cassini (auteur de cartes, milieu du XVIIIe siècle) qui a le premier écrit L’Echalp, les plus anciens auteurs, Joseph Roman (Dictionnaire topographique du département des Hautes-Alpes), le plan cadastral, les cartes de l’état-major donnent La Chalp ou Les Chalps ». 

    En 1783, selon le curé Antoine Albert, quarante familles (soit presque autant qu’à La Monta et à Ristolas), soit près de deux cents personnes, habitaient en permanence aux Chalps. Tivollier, après avoir longuement débattu de l’orthographe du toponyme et de son sens, y consacre les deux courts paragraphes que voici : 

« On a trouvé, dans le territoire de l’Echalp, une sépulture renfermant un squelette avec un unique anneau (époque gauloise) » ; en note, la référence au Répertoire archéologique du département des Hautes Alpes, 1888, de Joseph Roman. 

« Ce hameau eut beaucoup à souffrir aussi des incursions vaudoises et fut éprouvé, comme La Monta, le 18 janvier 1885, par une avalanche qui renversa cinq à six maisons ». 

    Dans l’Inventaire du patrimoine (base Mérimée), une fiche est consacrée au hameau : ce qui est nommé écart dans le jargon de l’Inventaire. En voici un extrait :     

« Le hameau de l’Echalp est attesté au XIIIe siècle, mais les constructions actuelles datent pour la plupart des XVIIIe et XIXe siècles (comme dans tout le nord du département des Hautes Alpes ; cf. le livre édité par Mme Mallé sur L’Habitat du Nord des Hautes-Alpes, 1999) ; il fut souvent détruit par les avalanches ; celle de 1946 a laissé de nombreuses ruines » (l’INA, dans ses archives, possède un très court film (une minute environ) des Actualités françaises (daté du 22 mars 1946) sur le « hameau de l’Echalp détruit par une avalanche).

Cinq autres fiches sont consacrées à l’Echalp : quatre dans la base de données Mérimée, une dans la base Palissy. Sont décrits dans la base Mérimée : le canal en bois (ce canal d’irrigation, ou de dérivation pour l’alimentation d’un moulin, figure sur le cadastre de 1824) ; le cimetière (il figure sur le cadastre de 1824) ; l’église paroissiale Saint Sébastien (ou Saint Sébastien et Saint Antoine) (elle date de 1820 à 1825) ; une maison de villégiature construite en 1906 (peut-être pour une famille queyrassine émigrée). Est décrit dans la base Palissy l’intérieur de l’église paroissiale : deux autels, une croix, trois statues, un tableau. 

Il n’y a pas de fiche consacrée au fournil. 

Description du projet

Le projet a deux objectifs

Où en sommes nous ?

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Août 2007

Visite du four à pain de l'Echalp