Château-Ville-Vieille

Four à pain du Rouet

2013

Voici ce que nous vous écrivions à la Mairie de Château-Ville-Vieille dans notre courrier du 30 mars 2013

Pour mémoire, voici ce que nous vous écrivions dans notre précédent courrier daté du 14 novembre 2010 :

« De nombreux adhérents de Queyras Passion ont eu l’occasion de promener et passer devant l’ancien four à pain du Rouet. Bien entendu ce bâtiment est en très mauvais état mais il les fours sont encore biens et l’ensemble mérite une rénovation.

Pour autant, si on se fie au cadastre, cette parcelle est privée.

Les communes d’Abriès et de Ristolas ont rencontrés cette même problématique (un four sur une parcelle privée) pour les fours à pain du Roux et de l’Echalp. Elles ont entrepris des démarches afin de récupérer la propriété des fours à pain. Et Queyras Passion va s’engager auprès des communes pour mettre en œuvre des projets de rénovation de ces fours.

Nous serions heureux que la commune de Château Ville-Vieille (en utilisant le retour d’expérience des communes d’Abriès et de Ristolas) puisse entreprendre de contacter le propriétaire actuel du four à pain du Rouet afin de récupérer cette parcelle.

Une fois celle-ci récupérée, sachez que vous pouvez compter sur notre totale mobilisation pour mettre en œuvre un projet de rénovation du four à pain du Rouet ».

En août 2013, nous avons constaté que le four à pain avait été rasé, alors même que le permis de construire indique « reconstruction d’un bâtiment d’estive sur la base d’un ancien four » (cf. photos en annexe)

2008

Visite du four à pain afin d'évaluer les travaux de rénovation à réaliser.

1970

Copyright Inventaire général du patrimoine culturel

Direction Régionale des Affaires Culturelles - Région Sud

1940

Copyright http://lafillerenne.fr/

Photos du Queyras prises en 1939-1940 par le soldat Maurice JOURTAU

Résumé

J'ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale (prises entre 1936 et 1945). Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre. J'ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films. Chaque dimanche j'ai posté dans le blog les photos d'une pellicule. Aujourd'hui cette partie du projet sur Jourtau est terminée, mais je continue chaque dimanche à poster une pellicule trouvée aux Puces, de n'importes quels lieux, n'importes quelles époques, n'importes quels photographes.

Introduction

Aujourd'hui je débute un nouveau projet un peu particulier sur le blog, le projet Lost Films, à propos de photographies argentiques, mais pas vraiment les miennes. Tout a commencé il y a deux semaines, lors d'une balade aux Puces le dimanche matin, où j'ai trouvé une boite remplie de pellicules photos, dans leurs tubes d'origine.

Il y avait un total de 24 pellicules 135mm en noir et blanc, dont 5 sans leur tube. Toutes avaient déjà été développées mais probablement jamais numérisées, et oubliées depuis longtemps.

La plupart des tubes a été gravée avec des lieux et des dates, toutes entre 1936 et 1941. Je me suis dit qu'avec des photos contemporaines de la Seconde Guerre Mondiale, je ne pouvais pas laisser passer ce lot. Je suis donc repartie avec lui, très curieuse de découvrir s'il y avait des photos de la guerre.

Les tubes sont de différentes marques : 4 de Kodak pour le film Panatomic, 9 d'Agfa avec les films Isochrom F, Isopan F, Isopan FF et Isopan ISS, 2 de Lumière pour le film Lumipan, avec des dates de péremption (novembre 1940) et trois de marque inconnue. L'un contenait même une bobine vide de Kodak Panatomic-X (Panchromatique Extra Grain).

J'ai eu beaucoup de chance car l'un des films était entouré d'un papier avec des notes pour faire des tirages, qui présente une en-tête. Y figure le nom de Maurice Jourtau, externe des Hôpitaux de Toulouse. Partant du postulat que ces photos ont été réalisées par cet homme, j'ai fait des recherches sur lui.