Abriès

Chapelle du Tirail

Ce que nous avons fait

Avant

Après

Déroulement des travaux

Vous pouvez cliquer sur chaque photo pour visionner le diaporama complet

2005

La réfection de l'esplanade de la Chapelle du Tirail

Les Corvées du Patrimoine deviennent année après année des rendez vous incontournables de l’été queyrassin : à la fois des moments de travail acharné, de convivialité mais aussi de grande fierté de participer au renouveau du patrimoine queyrassin

L’année 2005 fût, en tous points, exemplaire par le volume de travaux réalisés, le nombre de bénévoles impliqués et la qualité du résultat. Jugez par vous-même !

La seconde corvée de l’été 2005 a eu lieu le vendredi 12 août à la chapelle Sainte Elizabeth du hameau du Tirail, de 9 heures du matin jusqu’au soir. Elle s’est interrompue à onze heures pour qu’y soit célébrée la messe annuelle. A midi, l’Association a offert à tous les présents l’apéritif autour de la fontaine, aménagée l’année précédente.

Les volontaires, au nombre de vingt ou plus, étaient plus nombreux que la semaine précédente à La Montette.

L’objectif de la corvée était de refaire l’esplanade qui se trouve devant l’entrée de la chapelle du hameau et qui, au fil des décennies, s’est fortement dégradée. Comme à La Montette, les travaux de terrassement se font à la pioche et à la pelle. Une première équipe a d’abord dégagé le mur de soutènement dont une partie s’est effondrée, a enlevé la terre qui s’y était accumulée, et surtout les gravats des travaux qui ont été faits antérieurement et qui ont été déposés au pied de l’esplanade. Lorsque la base du mur a été dégagée, il a fallu en reconstruire l’angle avant. De larges pierres plates ont été posées en quinconce les unes sur les autres.

Pendant ce temps, une deuxième équipe s’est chargée de refaire les degrés de l’escalier de pierre par lequel on accède à l’esplanade et à la chapelle. Là encore, il a été nécessaire de faire des travaux de terrassement : dégager les quatre ou cinq anciennes marches, arracher les mottes herbeuses, retirer les pierres, refaire des degrés en creusant le sol, puis replacer les pierres et consolider l’ensemble.

Une troisième équipe a refait le muret qui délimite la partie nord de l’esplanade et la protège de la pente : des rigoles ont été creusées pour que les eaux de ruissellement soient détournées du muret et s’écoulent dans le sentier proche ; le muret a été renforcé ; des bancs de pierre ont été aménagés.

Le samedi matin, les volontaires sont revenus au Tirail achever les derniers travaux.

Il ne reste plus qu’à remplacer les bancs instables par de vrais bancs, larges, et à l’assise solide, et éventuellement, à pourvoir la chapelle d’une cloche qui ne soit pas fêlée et qui sonne, pour que l’ensemble soit considéré comme rénové.

Mille mercis à tous ceux qui ont participé à ces corvées.

Jean-Gérard LAPACHERIE

2001

Un plancher neuf pour la chapelle

L’été 2001 sera marqué par la pose du nouveau plancher de la chapelle du Tirail.

Une opération minutieusement préparée et plus délicate qu’il n’y paraît.

En effet, il s’agira tout d’abord de bâtir des murs de soutènement en pierre sur le tout le pourtour de la chapelle pour pouvoir ensuite fixer les 15 poutres en mélèzes sur lesquelles reposeront le plancher lui aussi en mélèze.

Une équipe de 10 bénévoles commencera les travaux le 5 août pour une inauguration prévue à la mi août 2001. Votre aide ou simplement votre visite durant les travaux est bien évidemment la bienvenue

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Comme tous les ans, un petit groupe de volontaires, et d'amis, se sont retrouvés au Tirail l'été passé. En effet, une nouvelle tranche de travaux de rénovation de la chapelle était prévue : refaire un plancher en bois. Il aura fallu un peu plus d'une semaine à notre petit groupe pour mener à bien les travaux. Dans un premier temps, il a fallu nettoyer le sol et construire des coffrages le long des murs, pour y couler du béton.

Ensuite, nous avons posé les poutres et finalement cloués et vernis les lattes de bois. Chacun a apporté son aide : Pierre qui est architecte, Laurent ébéniste, et tous les autres en fonction de leurs compétences. Le plancher a été rénové en mélèze (poutres et plancher) afin de respecter son état originel.

Cette rénovation n’aurait pas été possible sans le concours toujours aussi efficace de Guy Reynaud pour le transport des matériaux. Sans oublier tous les adhérents qui, grâce à leur cotisation, ont permis un autofinancement des travaux à 100% par l’association.

Plus qu'une semaine de travaux, ce fut une semaine passée ensemble, avec les amis, Janot, Nathalie, Lionel et Benoît, la famille Barbero, Christelle, Emma, Laurent, José et Philippe et mes parents, Pierre et Josseline.

Beaucoup de bonheur, de convivialité ! La vue du Tirail est saisissante, avec le ciel pour toit et le vent qui ne cesse jamais. La vie y est un peu rude, un peu sauvage mais belle et agréable comme ce petit coin de nature déserté par les hommes.

Maintenant le plancher de la chapelle fini, l'Association envisage d'y remettre du mobilier. En attendant venez la voir, ou venez travailler quelques jours l'été prochain avec nous !!

Gaëlle KOCH

2000

Financement

Le montant total de cette deuxième tranche de travaux a été de 124 929 F. Pour mémoire, la 1ère tranche s’élevait à 108 800 F. Ce qui constitue, au final, pour l’association un investissement supérieur à 230 000 F en seulement 2 ans. Belle prouesse !

Les démarches engagées depuis plusieurs années auprès des collectivités continuent à porter leurs fruits. Nous avons souhaité instaurer avec les collectivités un véritable partenariat basé sur le professionnalisme, la rigueur et la transparence de l’association. Nous sommes bien sûr heureux de pouvoir compter sur le soutien de l’Etat (SDAP), la Région PACA, le Département des Hautes Alpes, sans oublier la Mairie d’Abriès.

A retenir : vos cotisations et vos dons représentent plus du tiers (36%) du montant total des travaux.

Premier camp de pionniers au Tirail

Durant le mois d’août 2000, une troupe de pionniers de La Fouillouse (ville proche de Saint-Etienne) s’est installé pour deux semaines au Tirail.

La troupe, composée de 11 jeunes âgés de 16 à 18 ans, a installé son camp dans « l’amphithéâtre naturel » du hameau du Tirail avec émotion, : « nous n’avons jamais eu un site de camp aussi beau et sauvage » précisait le responsable de la troupe.

La commission Tirail de l’Association leur avait concocté un programme chargé : la rénovation du sentier Abriès - le Tirail, mais surtout le creusement de l’intérieur de la chapelle du Tirail afin de préparer la pose des poutres et du plancher en 2001.

Dotation de matériels : pioches, pelles, brouettes, gants, etc…, le travail peut commencer.

Le creusement de la chapelle a été l’opération la plus longue et la plus fastidieuse : des centaines de brouettes de terre à évacuer à l’extérieur, un rocher récalcitrant qu’il a fallu casser à coup de pic. Mais, le résultat est à la hauteur des efforts fournis : la chapelle a été creusée sur toute sa surface sur une hauteur de plus de 60 cm, ce qui permettra de poser une couche d’isolant, les poutres puis le plancher, tout en laissant un vide d’air entre la terre et le plancher.

L’autre partie des travaux consistait en une amélioration du sentier, notamment au niveau du passage de la source «calcaire » où le sentier originel n’était plus praticable. Mission accomplie pour les pionniers, puisque qu’après avoir creusé des petits canaux pour endiguer les sources, le sentier était remis en service.

Plusieurs veillées ont émaillées ce séjour qui permit de concilier sauvegarde du patrimoine et découverte du Queyras. Une totale réussite que nous renouvellerons.

Philippe BARBERO

1999

Rénovation des enduits intérieurs, réalisation d'un drain côté Nord et pose des menuiseries

Travaux

Il n’est jamais évident d’enchaîner des opérations importantes d’une année sur l’autre. Et bien, c’est pourtant le pari qui avait été fait par l’association dès 1997 : enchaîner la rénovation de la toiture en 1998 puis la restauration de l’intérieur de la chapelle en 1999.

En deux ans, nous voulions à la fois parvenir à sauver la chapelle (les infiltrations d’eau menaçaient l’édifice de la ruine) mais aussi à redonner son cachet à ce monument du milieu du XIXème. Les photos « avant » et « après » parlent d’elle même.

La transformation est frappante. Les travaux de réfection des enduits intérieurs ont démarré mi juillet pour se terminer le 6 août 1999. Toutes les personnes présentes à la 2ème journée de l’Association ont ainsi pu admirer le résultat stupéfiant ce ces travaux de restauration.

En quelques semaines, oubliés les fissures, trous, plaques de chaux en décomposition, corniches cassées.

La mise en place du drain et des menuiseries s’est faite durant les mois d’août et de septembre.

Au final, la chapelle du Tirail a pris une belle revanche sur les années : elle entre dans l’an 2000 en retrouvant une nouvelle jeunesse.

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Caractéristiques des travaux

La 2ème tranche de travaux comportait trois grandes parties : enduit intérieur, menuiseries et étanchéité de la façade Nord.

=> Enduit intérieur - voûte

  • Décroutage de l’enduit intérieur
  • Réfection et renforcement de la voûte
  • Reprise de la voûte par l’intérieur (enduit sur les fissures)
  • Enduit sur l’ensemble de l’intérieur de la chapelle, compatible avec l’ancienneté de la chapelle : enduit à la chaux (mortier de chaux aérienne naturelle).
  • Reprise des corniches. Coloration rose des corniches et du décroché séparant le chœur du reste de la chapelle

=> Menuiseries

  • Mise en place d’une fenêtre, avec double vitrage, sur le châssis actuel (façade Sud)
  • Mise en place d’une fenêtre (épaisseur 30 mm) sur l’œil de Bœuf.

=> Étanchéité

  • Mise en place, le long de la façade nord, d’un drain et d’une rigole d’écoulement
  • Pose d’un adjuvant humidité et d’une couche d’enduit supplémentaire afin d’obtenir un étanchéité maximale sur le mur nord et l’arrondi côté Est.
  • Reprise d'une partie de l'enduit du mur Nord

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Déroulement des travaux

1/ Sondage des enduits intérieurs

Avant le lancement des travaux de rénovation des enduits intérieurs de la chapelle, le Service Départemental d’Architecture et du Patrimoine (SDAP) avait demandé à l’Association de commander une expertise des enduits, afin de s’assurer, par exemple, qu’il n’y avait aucune peinture murale masquée par des badigeons de chaux.

Nous vous livrons ci-dessous les conclusions du rapport de sondage, effectué en Mai 1999 par Mme Dominique LUQUET, restauratrice en peintures murales.

Conclusions

« Cette chapelle est construite avec la pierre locale, la voûte est mise en forme sur un banchage de planches ; ensuite il y a la mise en place du corps de moulures (photo 7), des arêtes basses de l’arc et du cintre de la fenêtre avec un plâtre rose. Ce plâtre se trouvait communément dans la région et a pour particularité de bien résister à l’humidité. Vient alors l’enduit gris qui s’arrête au bord des moulures sans les recouvrir. La chapelle est alors peinte en blanc, vraisemblablement un badigeon à la chaux, toujours sans couvrir le corps des moulures.

Lors de sa construction, l’aspect intérieur de la chapelle consistait en un jeu polychrome entre le blanc des murs et le rose soutenu d’une texture très lisse des moulures. Aucun décor sur les murs ne venait rompre cette harmonie très simple.

Propositions

« Après piquage des nombreux bouchages hydrauliques, et de certaines parties de l’enduit XIXème qui n’adhère plus au mur, il semble intéressant de reproduire le décor original, ce qui nécessite de refaire une partie des moulures avec le plâtre rose, réenduire les manques avec un enduit non hydraulique puis repasser une couche de badigeon blanc ».

2/ Piochage des enduits

Première étape de cette 2ème tranche de travaux : le piochage des enduits existants.

Cette opération fût très longue et minutieuse, notamment pour la voûte car les conditions de travail sont, dans ce cas, très difficiles, comme en attestent les photos ci-dessous.

Aussi, l’entreprise SEROR a mis en place un plancher (supporté par des échafaudages) à 2,20 mètres de hauteur, ce qui a permis l’exécution d’un travail de grande qualité.

3/ Reprise des enduits

Après le piochage de l’enduit existant, la deuxième étape des travaux consistait en la réalisation d’un enduit au mortier de chaux comprenant un gobeti d’accrochage, un corps d’enduit et une couche de finition frotassée.

Enfin, la finition s’est traduite par réalisation d’un badigeon à la chaux sur l’ensemble des murs et de la voûte, et d’un badigeon teinté avec des oxydes pour les corniches et le cintre en relief au dessus du chœur.

4/ Drain

Afin de garantir l’étanchéité de la chapelle, la construction d’un drain côté Nord (là où la neige s’accumule) a été très vite considérée comme indispensable.

Décision fût prise en 1997 de grouper dans la 2ème tranche des travaux la réfection des enduits intérieurs et la construction du drain.

Pour mener à bien cette opération, une tranchée d’1,50 m de profondeur a été exécutée. Puis l’entreprise SEROR a enchaînée la pose d’un enduit au mortier comprenant un gobeti d’accrochage, un corps d’enduit et une couche de finition talochée, pour ensuite réaliser une cunette et un empierrement facilitant ainsi l’écoulement de l’eau.

5/ Pose des menuiseries

Une fenêtre avec double vitrage qui offre une vue magnifique sur le sommet de la LAUZE, Une vitre très épaisse pour l’Œil de Bœuf… les ingrédients sont maintenant réunis pour faire de la chapelle un espace véritablement clos, à l’abri des intempéries, vent, neige, pluie...

1998

La toiture

1995

Création de l'Association des Amis de la chapelle du Tirail (ancêtre de Queyras Passion)

Le hameau du Tirail

L’association, à travers plusieurs de ses membres, a entamé des recherches sur les conditions de vie des habitants du Tirail au fil des siècles.

Il est étonnant de constater, par exemple, que les hameaux du Tirail et du Villard regroupaient à eux deux près de 30 familles au milieu du XVIIIème siècle.

De plus, les liens entre les hameaux étaient très forts, principalement entre le Tirail et le Villard. D’importants sentiers muletiers reliaient les hameaux. Ils sont d’ailleurs encore praticables de nos jours : l’association a remis en état celui qui bifurque du GR 58 (sentier muletier Abriès-Malrif) et mène à la chapelle du Tirail.

Ces sentiers, à l’importance variable, possédaient de multiples ramifications afin de donner un accès à tous les champs. Car, ces derniers étaient cultivés jusqu’à une très haute altitude.

Il fallait en effet nourrir les hommes et les bêtes.

Pour y parvenir, l’entretien des terres constituait le labeur quotidien des habitants de ces hameaux, tous bien sûr agriculteurs.

En scrutant les paysages proches du Tirail, vous remarquerez le découpage encore bien visible des champs, juxtaposition de terrasses naturelles et de multiples canaux d’irrigation.

la longueur totale des canaux du vallon Malrif-Tirail-Villard peut être estimée à plus de 50 kilomètres. C’est en les parcourant que l’on peut prendre conscience du gigantisme de ces ouvrages et de l’ingéniosité qu’il a fallu déployer pour parvenir à acheminer cette eau si précieuse sur tous les flancs de la montagne (cf. reportage photo en dernière page).

En effet, il n’y avait ni source, ni fontaine au Tirail, ce qui obligeait les habitants à utiliser l’eau des canaux pour leurs besoins domestiques.

Tous ces thèmes seront développés pendant la randonnée de découverte, lors de la 1ère journée de l’association le 8 août 1998.

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La chapelle du Tirail

La chapelle, construite en 1856, en a remplacé une plus ancienne située à l’intérieur même du hameau en un endroit humide. Le site actuel a été choisi assez loin des maisons sur un terrain sec et sain, présentant une déclivité assez importante, le dénivelé entre les murs Nord et Sud atteint environ trois mètres. De dimensions modestes, environ dix mètres sur cinq, la chapelle présente la particularité d’être orientée vers l’Ouest, à l’inverse des églises traditionnelles qui doivent avoir l’autel orienté vers l’Est, c’est à dire vers Jérusalem. Le mur Ouest est de forme arrondie, unique à notre connaissance dans le Queyras, présentant ainsi peu de prise au vent dominant qui souffle parfois avec force le long de la vallée du Queyras, justement d’Ouest en Est..

Les murs sont construits en pierres, avec vraisemblablement un mortier mélangé de chaux et de terre. Le toit est en bardeaux de mélèze en double épaisseur se chevauchant pour empêcher le ruissellement de l’eau à l’intérieur. La voûte est d’ailleurs actuellement très dégradée du fait du mauvais état des bardeaux.

Le toit comporte un petit clocher, à l’aplomb de la porte, dont il ne reste qu’un côté, surmonté d’une lauze. La cloche a été mise à l’abri par un habitant d’Abriès pendant la dernière guerre, mais aurait fondu dans l’incendie de sa maison.

La chapelle est fermée par une porte en bois rustique, agrémentée de dessins en losanges et de clous en fer forgé. La lumière pénètre par une grande ouverture dans le mur Sud et un œil de bœuf au dessus de la porte d’entrée.

Il y a peu, la chapelle possédait un bénitier en granit enchâssé dans le mur, tout près de la porte, ainsi qu’un tableau représentant la Visitation de la vierge à Sainte Elisabeth. Ces objets ont malheureusement disparus. Le sol était autrefois recouvert d’un plancher dont il ne reste aucun vestige.

La chapelle a souvent servi d’abri aux promeneurs ou aux randonneurs pris par les intempéries. Souhaitons que la rénovation de la chapelle redonne vie à ce lieu, et qu’il demeure tout à la fois belvédère du Queyras, halte paisible pour les randonneurs et lieu de recueillement.

Rénovation de la toiture en bardeaux et du clocher

Une histoire extraordinaire : voilà un qualificatif approprié à la 1ère tranche des travaux.

Près d’un siècle et demi après la construction de la chapelle du Tirail, et trois ans après la création de l’Association des Amis de la Chapelle du Tirail, la toiture et le clocher de la chapelle retrouvaient leur lustre d’antan.

Quelle émotion d’entendre à nouveau une cloche sonner au sein du hameau du Tirail !

Et surtout quelle joie de savoir que la chapelle est maintenant hors de danger, de nouveau prête à affronter la dureté du climat et l’usure du temps.

Encore merci à tous pour votre soutien et votre confiance.

Merci aussi, aux collectivités qui ont apporté leur contribution : Conseil Régional PACA, Conseil Général des Hautes-Alpes, Service Départemental d’Architecture des Hautes-Alpes.

Et bien sûr, merci à l’artisan, à l’artiste qui a mené avec talent la 1ère tranche de cette rénovation : Jean Pierre SEROR (entrepreneur en maçonnerie-charpente à Abriès en Queyras)

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Travaux

Que de chemin parcouru depuis le 3 juillet 1995, date à laquelle s’est tenue l’assemblée générale de fondation de l’Association des Amis de la Chapelle du Tirail.

Le contraste est frappant :

Nous étions une poignée en 1995. L’association compte, en 1998, 45 adhérents et sur les 2 dernières années, plus de 70 personnes ont fait un don pour nous soutenir.

Aucun fonds propre en 1995. Une balance bénéficiaire pour l’exercice 1998 : + 114 044 F.

Un succès qui s’est toutefois construit dans la douleur : démarches incessantes auprès des collectivités, relances, dossiers de subventions, contacts avec des associations qui étaient susceptibles de nous aider...

Les efforts de chacun nous ont permis d’aboutir : le chantier de la 1ère tranche de travaux de rénovation démarrait le 6 juillet 1998 pour se finir 3 semaines plus tard.

Cette 1ère tranche comportait 2 parties :

COUVERTURE - CHARPENTE

  • Couverture en tôle + bardeaux de mélèzes
  • Mise en place de cheneaux en bois
  • Augmentation du dépassement du toit (+ Habillage des dépassés)
  • MACONNERIE

Réfection du clocher en pierre

  • Mur en acroterre : étanchéité renforcée toit/mur
  • Renforcement du haut de l’arrondi : scellement des lauzes

Aboutissement de 3 années d’efforts acharnés et après de multiples rebondissements (diminution de moitié de la subvention du SDAP en cours de route, critères drastiques définis par le Conseil Régional pour la sélection des projets subventionnables), la chapelle était «inaugurée» le 8 août 1998, lors de la 1ère journée de l’association

Qui y croyait ? personne.... et bien si..... d’irréductibles défenseurs du patrimoine non protégé (dit «de proximité»), trop longtemps laissé à l’abandon.

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Financement des travaux

La première tranche de travaux de rénovation de la chapelle du Tirail a été, il faut l’avouer, un véritable casse tête budgétaire.

Personne ne croyait, au début de l’aventure, que 4 collectivités, au final, financeraient cette opération. La première à avoir cru en notre projet a été le Service Départemental de l’Architecure et du Patrimoine des Hautes-Alpes (SDAP), puis ce fut le Conseil Génréal des Hautes Alpes.

C’est seulement après la fin des travaux que nous avons eu l’accord officiel pour la subvention du Conseil Régional PACA. Ouf général de soulagement ! Cette subvention nous a permis de diminuer la part de financement de l’Association dans cette première opération afin de la reporter dans la 2ème tranche de travaux.

A souligner : vos cotisations et vos dons représentent 25 % du montant total des travaux (108 817 F).

«Sans votre soutien, rien ne serait possible». Et cette affirmation sera d’autant plus vraie pour la 2ème tranche des travaux puisque le plan de financement de cette opération prévoit que la part financée par l’association sera de 47 % (près de 50 000 Francs).

Philippe BARBERO